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ASSOMMEMENT, subst. masc.
A.− Abattage d'un animal de boucherie, à l'aide d'un marteau ou d'une massue. L'assommement du bœuf (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
B.− Au fig.
1. Domaine de la vie physique.Torpeur ou écrasement offrant l'apparence de la mort :
1. Elle est curieuse, vraiment, l'excitation mordillante et griffante que développe l'orage chez ma chatte; puis l'assommement du sommeil brisé qui la suit et dont le réveil a lieu au milieu de bâillements et d'étirements qui n'en finissent pas. E. et J. de Goncourt, Journal,1891, p. 96.
2. Domaine de la vie intellectuelle ou morale.Écrasement sous une critique féroce, anéantissement :
2. ... je ne doutais pas qu'avec Daumier, le pur, le républicain, on n'assommât Gavarni, le corrompu, le réactionnaire... mais enfin l'assommement a même été au delà de ce que je supposais... E. et J. de Goncourt, Journal,1888, p. 777.
3. Fam. Ennui lourd, excessif :
3. [À Juste et Caroline Olivier :] ... Hernani, puis rien. Un lourd assommement. Dumas s'est gaspillé, de Vigny n'a jamais pu s'évertuer, Hugo s'est appesanti. Sainte-Beuve, Correspondance gén.,t. 5, 1818-69, p. 102.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1502 « action d'assommer » (Calepini Dict. ds Gdf. Compl. : Mactatus, tuerie, assommement) attest. isolée; repris ds Ac. Compl. 1842 qui écrit ,,peu usité``; 2. 1565 « état d'une personne accablée, assommée » (Ronsard, Eleg. XVI, Œuvr. p. 634 ds Gdf. Compl. : Mais las! a mon retour une aspre maladie Par ne sçay quel destin me vint boucher l'ouie, Et dure m'accabla d'assommement si lourd, Qu'encores aujourd'huy j'en reste demy sourd), seulement au xvies., Hug. Dér. de assommer*; suff. -ement (-ment1*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Littré-Robin 1865.