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ASSIÉGEANT, ANTE, part. prés., adj. et subst.
A.− Part. prés. de assiéger*.
B.− Emploi adj. Qui assiège (une ville, une citadelle, etc.) :
1. ... il était à craindre que si l'ennemi marchait vigoureusement sur Castel-Novo, il ne forçât Vaubois, n'arrivât à Mantoue, ne surprît l'armée assiégeante, ne se joignît à la garnison, ne coupât la retraite au quartier général et à l'armée qui était à Ronco. Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1,1823, p. 552.
P. métaph. :
2. ... l'hiver, les nuées, la mer assiégeante, enveloppaient Gilliatt, le cernaient lentement, se fermaient en quelque sorte sur lui, et le séparaient des vivants comme un cachot qui monterait autour d'un homme. Tout contre lui, rien pour lui; il était isolé, abandonné, affaibli, miné, oublié. Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 297.
Emploi subst. L'artillerie des assiégeants; forcer les lignes des assiégeants :
3. Cet argent servit cependant en partie à mettre en état de défense les passages des rivières et la ville de Paris. On releva les murs, on fit provision de pierres et de plomb pour jeter sur les assiégeans. Les habitans furent tenus de se fournir de vivres pour un an. Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 4,1824, p. 126.
4. Voilà qui est bouffon : il me tient bloqué et me demande la paix; c'est l'assiégeant qui capitule. Courier, Lettres de France et d'Italie,1807, p. 747.
Au fig. :
5. En réalité, toute l'éducation moderne tend à nous armer contre le spirituel. Pour avoir la paix, pour établir un équilibre durable (mais quelle paix et quel équilibre?) on nous apprend à déjouer toutes les ruses de ce perpétuel assiégeant qui est Dieu. On lui oppose une invincible tiédeur, mais pour peu qu'on cède sur un point, c'est le ciel tout entier avec ses gouffres et ses millions d'astres qui se rue en nous. Green, Journal,1942, p. 220.
PRONONC. : [asjeʒ ɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Passy 1914 transcrit la 2esyllabe du mot avec [ε] ouvert (cf. aussi Harrap's 1963).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 112.