Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ASPERGILLE, subst.,ASPERGILLUS, subst. masc.
I.− BOT. Champignon ascomycète à fructification en forme de goupillon, qui se développe généralement sur les substances animales et végétales en décomposition :
Les Anti-Pastoriens tenaient que les levures, les moisissures, les bactéries, passaient couramment les unes dans les autres, que les ferments alcooliques se changeaient en ferments lactiques ou en aspergilles. L. Cuénot, J. Rostand, Introd. à la génétique,1936, p. 75.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
II.− ZOOL. Mollusque de la classe des lamellibranches caractérisé par un tube calcaire élargi à l'extrémité antérieure et criblé de trous comme une pomme d'arrosoir, par lequel l'animal s'enfonce dans le sable. Synon. arrosoir, aspergillon, aspergillum.
Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. 20e, Guérin 1892.
DÉR. 1.
Aspergillose, subst. fém.,méd. Affection parasitaire causée par un champignon, qui envahit généralement les poumons de l'homme, ou de certains animaux domestiques et provoque des symptômes analogues à ceux de la tuberculose (cf. Roger ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd. fasc. 4, 1920-24, p. 304]). (1907, Nouv. Lar. ill. Suppl.; suff. -ose*).
2.
Aspergillaire, adj.a) Bot. Qui a la forme d'un goupillon. b) Méd. [En parlant d'une tumeur ou d'une lésion] Qui est le signe de l'aspergillose (cf. Roger ds [F. Widal, P.-J. Teissier, Nouv. traité de méd. fasc. 4, 1920-24, p. 440]; E. Brumpt, Précis de parasitologie, 1910, p. 691). (1838, Ac. Compl. 1842; suff. -aire*).
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [aspε ʀ ʒil], [-ʒilys]. 2. Forme graph. − Rob. écrit aspergille ou aspergillus; Pt Rob. enregistre uniquement aspergille, Pt Lar. 1968 aspergillus. Les dict. hist. notent aspergille. Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. signalent pour le nom du mollusque : ,,on l'appelle aussi aspergillum``. Aspergillaire, aspergilliforme, aspergilloforme. Seule transcription ds Littré (forme aspergilliforme) : a-spèr-jil-li-for-m'. Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845 consacrent à aspergillaire et à aspergilliforme (Ac. Compl. 1842) ou aspergilloforme (Besch. 1845) 2 vedettes indépendantes. Cf. également Lar. 19equi note, s.v. aspergillaire : ,,on dit aussi aspergilliforme`` (à comparer avec Nouv. Lar. ill. qui signale, s.v. aspergilliforme : ,,on dit aussi aspergillaire``). Guérin 1892 admet aspergilliforme ou aspergillaire. Littré enregistre uniquement aspergilliforme.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1751 bot. (Encyclop. : Aspergillus. Genre de plante qui ne diffère du botrytis et du byssus, que par l'arrangement de ses semences; car nous les avons toûjours vûes arrondies ou ovales); 1808 (Boiste : Aspergille. Espèce de moisissures). Lat. sc. aspergillus, formé sur le b. lat. aspergillum « aspersoir » (seulement attesté ds Corpus Glossarium Latinorum, éd. Goetz, t. 2, 404, 22, π ε ρ ι ρ α ν τ η<ι ́ ω > : <a>spargine, glose qui fut interprétée parfois π ε ρ ι ρ α ν τ η ́ ρ ι ο ν aspergillum, cf. TLL s.v. aspergo, -inis, 817, 30), en raison de la forme de la plante; cf. m. fr. aspergile « aspersoir » (xvies., G. de Choul., Relig. des anc. Rom., p. 289 ds Gdf. Compl.); aspergille, forme francisée.
STAT. − Fréq. abs. littér. : Aspergillus. 2.
BBG. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Plais.-Caill. 1958.