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ASARET, subst. masc.
BOT. Genre de plantes dicotylédones de la famille des aristolochiacées, à rhizome rampant, tige très courte, feuilles opposées et réniformes, à fleurs solitaires, campanulées et trilobées, d'odeur forte et désagréable.
Asaret d'Europe ou cabaret, nard sauvage, oreille d'homme, oreillette, rondelle. Asaret à tiges garnies d'écailles, à feuilles luisantes et persistantes, à fleurs pourpre noirâtre, croissant dans les lieux humides et ombragés, utilisé autrefois en teinturerie et en médecine, comme émétique, drastique, stimulant, etc. (cf. dict. gén. et Code pharm., 1821, 42, 1884, 38; Deschamps d'Avallon, Compendium de pharm. pratique, 1868, p. 705; Fournier 1961, p. 278).
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : à-zà-rè. Gattel 1841 est le seul dict. à transcrire la forme asarum : a-za-rome. Pour la prononc. par [ɔm] de la finale -um, cf. album. 2. Forme graph. − Ac. 1798 et Gattel 1841 enregistrent la vedette asarum. Le reste des dict. emploie comme vedette la forme asaret (dimin. de asarum d'apr. Littré). Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill. ainsi que Lar. encyclop. réservent à asarum, en tant que nom sc. de l'asaret, ,,adopté par un grand nombre de botanistes`` (Lar. 19e), une vedette de renvoi à asaret. La plupart des dict. renvoient également à cabaret.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Asoron, 1. xiiies. bot. « plante dicotylédone » (Médicinaire liégeois, éd. J. Haust, p. 132, cité par A. Goosse ds Fr. mod., t. 21, p. 221 : Une fuelh de ceste herbe Ke ons apelle asoron); 2. 1694 asarum (Corneille : Asarum : petite plante qui a ses tiges fort courtes, anguleuses et tendres, ses fleurs sont en forme de clochettes et odorantes et sortent près de la racine parmy les feuilles qui sont vertes, rondes et pointuës par le bout). II.− Asaret, 1789 (Jussieu, Genera plantarum : Asarum, asaret, cabaret). I 1, 2 empr. au lat. asarum (Pline, Nat., 12, 47 ds TLL s.v., 749, 59) lui-même empr. du gr. α ́ σ α ρ ο ν (Dioscoride, 7, 9 ds Bailly); v. aussi André Bot. 1956, p. 43. II dimin. formé sur le rad. de I 2; suff. -et*.
BBG. − Bouillet 1859. − Comm. t. 1 1837. − Duval 1959. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870.