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ARRIÈRE-SCÈNE, subst. fém.
A.− Partie postérieure de la scène à un théâtre. Anton. avant-scène :
1. Suivons-les, entrons sur cette arrière-scène de plus en plus obscurcie, où quelques rares témoins les ont vus prolonger des vies de plus en plus singulières. Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 103.
Rem. Giteau 1970 donne le commentaire suivant : ,,Local situé derrière le mur du lointain mais qui donne sur la cage de scène par une large ouverture : il permet de prolonger les perspectives des décors.``
B.− Spectacle qui se déroule au second plan d'un autre spectacle et en rappelle les caractères :
2. Le feu avait déjà gagné le grenier de la maison, et l'on se disait qu'il avait été mis exprès à l'auberge P; circonstance qui ajoute toujours un intérêt sombre et une sorte d'arrière-scène dramatique à un incendie. Hugo, Le Rhin,1842, p. 149.
Rem. Ex. isolé, cité ds Lar. 19eet ds Nouv. Lar. ill. avec le commentaire suivant : ,,Impression que laisse une pièce de théâtre, une scène dramatique dont on a été témoin.``
ÉTYMOL. ET HIST. − 1769 (Grenville, Tabl. de l'Angl., 18 n. ds Barb. Infl. p. 28 : La réflexion de M. Hume ne porte que sur la partie de l'objet qui prête à la plaisanterie ou au sarcasme. Il se place sur l'arrière-scène pour ne voir que des gladiateurs en relief et prudemment il baisse la toile). Composé de arrière-* et de scène*. Prob. calqué sur l'angl. back-of-the stage (Barb., supra; Mack. p. 174) littéralement « arrière de la scène ».
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Barb. Infl. 1919, p. 28. − Giteau 1970.