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ARRIÈRE-FAIX, subst. masc.
A.− MÉD. Restes du faix dont la femme était chargée durant sa grossesse et qui subsistent dans la matrice après l'expulsion du fœtus (placenta et membranes). Synon. délivrance, délivre (vx).
B.− Au fig. :
Tant qu'on ne s'inclinera pas devant les mandarins, tant que l'Académie des Sciences ne sera pas le remplaçant du Pape, la politique tout entière et la société, jusque dans ses racines, ne sera qu'un ramassis de blagues écœurantes. Nous pataugeons dans l'arrière-faix de la Révolution, qui a été un avortement, une chose ratée, un four, « quoi qu'on dise ». Flaubert, Correspondance,1871, p. 281.
PRONONC. : [aʀjε ʀfε].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1549 arrierefais (Est. : Arrierefais des femmes); 1575 arrière-faix (A. Paré, Œuvres, liv. XXIV, c. 18 ds Dict. hist. Ac. fr. : L'arrière-faix a esté ainsi appelé du vulgaire, parce qu'il vient après l'enfant, et qu'il est un autre faix à la femme : des autres est appelé le Lict, parce que l'enfant y est couché et enveloppé et y demeure : des autres la Delivrance, par-ce qu'estant hors, la femme est entierement delivrée : et autant qu'il y aura d'enfans, autant y aura d'arrière-faix separez l'un de l'autre). Composé de arrière-* et de faix* au sens méd. « le fœtus et ses annexes ». [Le mot ne se trouve pas ds Est. 1539 contrairement à l'indication de DG et Lar. lang. fr.].
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.
BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824.