Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ARRESTATION, subst. fém.
A.− Rare, vx. Action d'arrêter quelqu'un ou quelque chose, de l'empêcher d'avancer ou de poursuivre sa route (cf. arrêter I A 1 a, 2 b) :
1. Maman et moi enfilâmes bien vite la rue Drouot (...) et, arrivés à la rue Blanche, fûmes témoins de l'arrestation par quelques hommes en blouse (...) d'une voiture du train... Verlaine, Confessions,1895, p. 37.
Au fig. :
2. ... non, une arrestation de civilisation en plein dix-neuvième siècle n'est pas possible... Hugo, Actes et paroles,4, 1885, p. 44.
B.− Usuel, DR. [S'applique seulement à des pers.] ,,Action d'appréhender au corps un coupable ou un suspect au nom de la loi ou de l'autorité.`` (Cap. 1936); (cf. arrêter I A 2 b) :
3. Léopold objectait qu'en se soustrayant ainsi à une arrestation, il risquait de s'exiler pour un très long temps, mieux valait pour lui d'aller en prison jurant d'ailleurs à l'instant d'après qu'il ne se laisserait pas enfermer. Aymé, Uranus,1948, p. 240.
SYNT. Arrestation arbitraire, illégale, immédiate, préventive, provisoire; mandat, mesure, ordre d'arrestation; maintenir, opérer, ordonner des arrestations; procéder à une arrestation; décréter d'arrestation.
P. méton. État de celui qui est arrêté (supra B) :
4. On a fait chez M. de Staël et moi une visite domiciliaire, et un assez méchant homme de notre section a mis un secrétaire français aristocrate en arrestation et posé le scellé sur mon cabinet. Aussitôt le ministre des affaires étrangères s'est conduit très civilement, a fait relâcher le secrétaire, mais mes papiers ont été portés au comité de sûreté. Mmede Staël, Lettres inédites à Louis de Narbonne,1794, p. 257.
Mettre en arrestation. Synon. arg. de faire, secouer (L. Larchey, Dict. hist. d'arg., 2eSuppl., 1883, p. 64 et 145).
SYNT. Mettre en arrestation; mettre, placer en état d'arrestation.
PRONONC. : [aʀ εstasjɔ ̃].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1370, 5 juin (Bail, A. Montjeu ds Gdf. Compl. : Par la prise, arestation et detention de noz propres corps). Dér. de arrêter; suff. -ation (-tion*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 540. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 026, b) 801; xxes. : a) 791, b) 514.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Blanche 1857. − Bouillet 1859. − Bruant 1901. − Cap. 1936. − Comm. t. 1 1837. − Duch. 1967, § 70. − Dul. 1968. − Frey 1925, p. 230. − Lacr. 1963. − Pol. 1868 − Réau-Rond. 1951. − St-Edme t. 1 1824.