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ARMURIER, subst. masc.
Celui qui fabrique, répare ou vend des armes :
1. ... que dès ce soir la commune nomme trois commissaires éclairés et fermes pour veiller au salut public; que dès ce soir tout armurier, fourbisseur, coutelier et serrurier ait ordre de fabriquer en public et sans relâche des piques et des poignards. Marat, Les Pamphlets,Marat, l'ami du peuple, aux braves Parisiens, 1792, p. 302.
ARM., MAR. Sous-officier chargé de l'entretien et des petites réparations des armes. Maître-armurier :
2. À la Jefatura, ancien collège transformé en caserne, Lopez, amical et bourbonien, achevait d'interroger des évadés de l'Alcazar : une femme, otage, enfuie grâce à un faux sauf-conduit délivré par le maître armurier, en fuite aussi : et dix soldats emprisonnés le premier jour, qui avaient pu sauter dans l'un des ravins. Malraux, L'Espoir,1937, p. 556.
Rem. Selon Littré et Guérin 1892, ce mot est aussi adj. ,,L'industrie armurière est solidement établie dans la province de Liège.`` (Rev. britan. juin 1876, p. 550 ds Littré).
PRONONC. ET ORTH. : [aʀmyʀje]. Ac. Compl. 1842 réserve encore une vedette à l'anc. forme armorier. Littré rappelle : ,,on a dit aussi dans l'ancien français armoyer, de l'ancien verbe armoier``.
ÉTYMOL. ET HIST. − Fin xiiies. (Queue de Renart ds Gdf. Compl. : Armuriers et fourbisseurs). Dér. de armure*; suff. -ier*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 89.
BBG. − Arts Mét. 1766. − Bach.-Dez. 1882. − Bouillet 1859. − Chesn. 1857. − Comm. t. 1 1837. − Encyclop. méthod. Mécan. t. 1 1782. − Gay t. 1 1967 [1887]. − Gruss 1952. − Jal 1848. − Le Clère 1960. − Lew. 1960. − Mét. 1955. − Vidos (B.E.). Mots créés, mots empruntés et curiosités lexicologiques. R. port. Filol. 1951, t. 4, pp. 269-309. − Will. 1831.