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ARMORIÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de armorier*.
II.− Adj., HÉRALD. Orné de figures héraldiques :
1. Nos anciennes fresques murales nous montrent les deux ducs de Bretagne et de Bourbon, armés, armoriés et timbrés en guerre, à cheval, et s'abordant, la hache d'armes à la main, masqués de fer, bottés de fer, gantés de fer, l'un caparaçonné d'hermine, l'autre drapé d'azur... Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 494.
2. Les passants se retournaient sur leur passage, se demandant qui pouvait bien se tenir dans ce carrosse noir, aux portières armoriées, et voyaient apparaître deux petits visages roses et émerveillés. Druon, Les Grandes familles,t. 2, 1948, p. 145.
Rem. Var. plus rare, armoirié :
3. À Paris, tout fait événement : un train de bois qui descend la rivière, deux fiacres qui s'accrochent, un homme vêtu un peu différemment des autres, une voiture armoiriée, des chiens qui se battent, s'ils sont remarqués par deux personnes, le seront bientôt par mille, et la foule ira toujours croissant, jusqu'à ce que d'autres circonstances, tout aussi remarquables, la forcent de s'écouler. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 1, 1811, p. 140.
PRONONC. − Seule transcription ds Littré : armo-ri-é, fém. ée.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 81.
BBG. − Bach.-Dez. 1882.