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ARMATEUR, subst. masc.
A.− MAR. Celui qui, propriétaire ou non, arme, c'est-à-dire équipe ou fait équiper un ou plusieurs navires soit pour le transport des marchandises ou des passagers soit pour la pêche maritime. ,,Est considéré comme armateur, pour l'application de la présente loi, tout particulier, toute société, tout service public pour le compte desquels un navire est armé.`` (Loi du 13 déc. 1926, Code du travail mar., art. 2) :
1. 59. S'il naît un enfant pendant un voyage en mer, l'acte de naissance sera dressé dans les vingt-quatre heures (...). Cet acte sera rédigé, savoir, sur les bâtimens de l'État, par l'officier d'administration de la marine; et sur les bâtimens appartenant à un armateur ou négociant, par le capitaine, maître ou patron du navire. Code civil,1804, p. 13.
2. « Mais les armateurs de l'Henrietta... reprit Phileas Fogg. − Les armateurs, c'est moi, répondit le capitaine. Le navire m'appartient. − Je vous l'affrète. − Non. − Je vous l'achète. − Non. » Verne, Le Tour du monde en 80 jours,1873, p. 191.
3. À Paimpol, il y a une grosse femme appelée Madame Tressoleur; dans une des rues qui mènent au port, elle tient un cabaret fameux parmi les Islandais, où des capitaines et des armateurs viennent enrôler des matelots, faire leur choix parmi les plus forts, en buvant avec eux. Loti, Pêcheur d'Islande,1886, p. 213.
SYNT. Ancien, vieil, grand, riche armateur; famille, fils d'-; voyager pour un -; propriétaire-armateur, armateur-titulaire, armateur-gérant, armateur-affréteur, armateur pétrolier, armateur au commerce, − à la pêche; chantier d'-; groupe, fédération, syndicat d'armateurs.
B.− MAR. ANC. Capitaine qui commandait un navire officiellement armé pour la course en temps de guerre. Synon. corsaire :
4. Armateurs épiant leurs vaisseaux avec des lorgnettes, préparant leurs corsaires (douze canons de bois, quatre de fer), et organisant bourgeoisement l'héroïsme et la mort. Michelet, Journal,1831, p. 87.
Rem. Attesté ds Ac. 1798 et 1835, Besch. 1845, Lar. 19e, Guérin 1892, Quillet 1965.
PRONONC. : [aʀmatœ:ʀ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1584 (cité par Pardessus éd. de Collection de lois maritimes, antérieures au XVIIIesiècle, Paris, 1831, IV, 317 ds Fr. mod., t. 25, p. 305 : Lesdicts bourgeois victuailleurs et armateurs de navires). Empr. au lat. armator, attesté par Priscien, Gramm., III, 463, 11 ds TLL s.v.; cependant non attesté au sens mar. en lat. médiéval.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 185.
BBG. − Archéol. chrét. 1924. − Bach.-Dez. 1882. − Banque 1963. − Barr. 1967. − Blanche 1857. − Bouillet 1859. − Cap. 1936. − Comm. t. 1 1837. − George 1970. − Gruss 1952. − Jal 1848. − Kemna 1901, pp. 62-63. − Kuhn 1931, p. 198. − Lar. comm. 1930. − Lavedan 1964. − Le Clère 1960. − Lemeunier 1969. − Mét. 1955. − Pissot 1803. − Réau-Rond. 1931. − Will. 1831. − Zastrow 1963, p. 200, 320.