| ![]() ![]() ![]() ![]() ARBORISÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de arboriser*. II.− Adj. Qui présente des dessins ayant la forme d'un arbre. A.− MÉD. (anat.) [En parlant d'organes] Muqueuse arborisée (Dopter ds[F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 3, 1920-24, p. 290]). B.− MINÉR. [En parlant de minéraux] Cf. arborescent ex. 5, arborisation ex. 2 : 1. Un ciel absolument cerise, un ciel coupé, rayé, haché par les branches, les branchettes, les brindilles des arbres, y mettant le dessin noir et persillé d'une agate arborisée.
E. et J. de Goncourt, Journal,1884, p. 323. Rem. Sens attesté dès Ac. 1835. C.− P. métaph. : 2. Un autre tableau assez amusant avec son faux air de paysage japonais, c'est celui de M. Denduyts : une lune soufre se levant sur une blanche campagne, arborisée comme par ces grandes fleurs d'argent dont la gelée étame les vitres.
Huysmans, L'Art moderne,1883, p. 32. PRONONC. : [aʀbɔ
ʀize]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Nysten 1814. |