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ARATOIRE, adj.
AGRICULTURE
A.− Vieilli. Qui concerne l'agriculture, qui sert à l'agriculture. L'art aratoire (Ac. 1835, Besch. 1845, Lar. 19eSuppl. 1878), les travaux aratoires (Ac. 1835, Besch. 1845, Lar. 19e, Ac. 1878, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Rob.), méthode aratoire (Besch. 1845) :
B.− Instruments aratoires. Matériel agricole servant à travailler la terre :
1. Monte-Cristo entra, en effet, dans la tour divisée en trois étages; celui du bas contenait quelques instruments aratoires, tels que bêches, râteaux, arrosoirs, dressés contre la muraille; c'était tout l'ameublement. A. Dumas Père, Le Comte de Monte-Cristo,t. 2, 1846, p. 36.
2. ... les instruments aratoires en général, charrues, herses, scarificateurs, bineuses, etc., font un travail plus grossier et moins fini que le jardinier avec sa bêche, son râteau et sa binette. T. Ballu, Machines agricoles,1933.
PRONONC. ET ORTH. : [aʀatwa:ʀ]. Fér. Crit. t. 1 1787 écrit aratoîre avec î accent circonflexe.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1514 « (en parlant d'un animal) servant au labourage » (Cout. de Saint Sever ds Nouv. Coutumier gén. t. IV, p. 928 : Bœufs aratoires et chevaux domptez n'ont point de carnalage, mais doivent amende au Seigneur) − 1604 (Cout. de Marsan, ibid., p. 907); 2. 1787 (Fér. Crit. : Un autre auteur moderne appelle les instrumens du labourage, des instrumens aratoires); 3. 1796 art aratoire (Encyclop. méthod., Art aratoire et jardinage : [art] c'est l'art qui traite principalement des opérations manuelles de la culture des terres). Empr. au lat. aratorius au sens 1 (iie-iiies. Paulus, Sent., 3, 6, 35 ds TLL s.v., 399, 14), au sens 2 (Cod., Inst., 8, 16 [17], 7, ibid., 399, 18 : instrumentum aratorium); cf. en rapport avec 3, Corp., VIII, 10570, ibid., 399, 17.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 20.