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APSARA, subst. fém.
MYTH. HINDOUE. Nom des nymphes qui charment les dieux du paradis d'Indra par leurs danses voluptueuses et leurs chants. Apsaras musiciennes (J. Lorrain, Monsieur de Phocas,1901, p. 337);la frise des apsaras d'Angkor (É. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 192):
1. Vois! Les palmiers divins, les érables d'argent, Et les frais nymphéas sur l'eau vive nageant, La vallée où pour plaire entrelaçant leurs danses Tournent les apsaras en rapides cadences, D'une nue onduleuse et molle enveloppés S'éveillent, de rosée et de flamme trempés. Leconte de Lisle, Poèmes antiques,Surya, 1852, p. 323.
2. La courbe d'une main prise au hasard, dans les apsaras d'Angkor, se prolonge par le serpentement du torse, jusqu'au pied de la danseuse, parce que rien de superflu ne s'interpose, ni bijou mal placé ni saillie musculaire excessive, pour rompre le flot continu qui les unit et retentit, tout le long de la frise, en invisibles échos. É. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 212.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [apsaʀa]. 2. Forme graph. − Lar. encyclop. enregistre la vedette au plur. apsaras (cf. aussi Guérin 1892 et Nouv. Lar. ill.). Ac. Compl. 1842 écrit apsarâ.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1823 mythol. (Boiste). Anc. indien Apsaràh littéralement « se mouvant dans les eaux » formé de àp(ah), plur. « eau » (racine i.-e. *ap- « eau, rivière » [Pokorny, 51]) et de sarati « coule, court vite » (à rattacher au lat. serum « petit lait ») d'apr. Klein Etymol. t. 1, p. 96b.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Sexol. 1970. − Tondr.-Vill. 1968.