| ![]() ![]() ![]() ![]() APPRÊTÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de apprêter*. II.− Emploi adj. A.− [En parlant d'un objet] Qui a subi une certaine préparation; spéc. enduit d'apprêt* (cf. apprêter I B 2) : 1. L'on tend à admettre que panneaux ou toiles doivent recevoir une préparation qui facilite le transfert de la peinture sur un support neuf en cas d'accident ou d'usure du support; la peinture se détache en effet très mal d'un support non apprêté.
Arts et litt. dans la société contemp.,1935, p. 3001. B.− Au fig. [En parlant d'une pers. ou d'un de ses attributs] Dépourvu de naturel; qui indique un manque de spontanéité et de simplicité (cf. apprêt C) : 2. Après lui, la plus petite parla, avec cette voix apprêtée et factice des enfants qui récitent un compliment.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Le Père, 1887, p. 746. 3. On a dit que vous étiez maniérée, apprêtée, chichi...
S. Guitry, Le Veilleur de nuit,1911, I, p. 3. STAT. − Fréq. abs. littér. : 118. |