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APPELEUR, adj.
VÉN. Qui appelle (cf. appeler I B 1 a rem. et appelant II B) :
1. ... ils [les Fontranges] tenaient à avoir toutes les espèces de chiens, de furets, de faucons, d'oiseaux appeleurs, ils veillaient à ce que tout gibier prospérât, à ce qu'aucun animal nuisible, blaireau, loutre, renard, ne fût éliminé. Giraudoux, Bella,1926, p. 105.
Rem. 1. L'emploi subst. est attesté ds Littré, comme synon. de appeau (sous la vedette appeleur) et comme synon. de appelant (sous l'art. appelant). 2. Chez Chateaubriand on relève un emploi vieilli de garçon appeleur (théâtre) au sens de avertisseur :
2. De la porte des théâtres se glissant dans la coulisse, il [Shakespeare] y remplit la fonction de call boy (garçon appeleur). Chateaubriand, Essai sur la litt. angl.,t. 1, 1836, p. 268.
PRONONC. − Dernière transcription ds DG : àp'-leùr.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− Subst. 1. fin xie-début xiies. dr. « celui qui fait appel en justice » (Lois G. le Conquérant, § 16, Chevallet ds Gdf. : Si home apeled altre de larcin... si se defende par juise, e li apeleur jurra sur lui par set homes nomes que pur haur nel fist) − xiiies., Justice et plai, p. 33, Rapetti, ibid.; 2. 1863 vén. (Littré : Appeleur... Oiseau qui sert d'appeau). B.− Adj. 1836, supra. Dér. de appeler* étymol. 1 et 2; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.