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APOTOME, subst. masc.
MUS. ANC. ,,Ce qui reste d'un ton majeur quand on en retranche un limma.`` (Ac. Compl. 1842) :
On sait que la gamme de Pythagore comprend 5 tons de 51, 15 savarts (...) et 2 demi-tons de 22, 64 savarts (limma, demi-ton mineur) (...). La différence ton-limma = 28,51 était l'apotome. H. Bouasse, Cordes et membranes,1926, p. 372.
Rem. 1. Attesté également ds Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. 20e, Littré. 2. On rencontre aussi apotomé (cf. T. Reinach, La Mus. grecque, 1926, p. 24).
PRONONC. − Seule transcription ds Land. 1834 et Littré : a-po-to-m'.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1562 mus. anc. (Maurice Scève, Microcosme, L. II, p. 66 ds Hug. : l'excedant du plus grand au moindre fait le crome, Ainsi que le majeur semiton apotome). Empr. au lat. apotome « partie de ton » (Boèce, Mus., 2, 30 ds TLL s.v., 255, 80 : reliqua igitur pars, quae maior est, apotome nuncupatur a graecis, a nobis vero potest vocari decisio); lui-même empr. au gr. α ̓ π ο τ ο μ η ́ « coupure, section » (Aristote, Cael., 2, 14, 17 ds Bailly), d'où ont été directement tirés à partir de la fin du xviies. (Fur.), plusieurs emplois en math.; un emploi adj. en minér. substance apotome « dont les cristaux ont des faces très peu inclinées à l'axe » (Ac. Compl. 1842), remonte à l'adj. α ̓ π ο ́ τ ο μ ο ς « coupé à pic, abrupt ».
BBG. − Duval 1959. − Séguy 1967.