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APORISME, APORE, subst. masc.
MATH., et p. anal. PHILOS. Problème dont la solution est considérée comme impossible; p. ext., cas ou situation posant un problème de cette nature :
Quoi que je fasse, quoi que je dise, au moment que je veux l'être, déjà je le faisais, je le disais. (...) examinons mieux cet aporisme : il revient à dire que tout jugement que je porte sur moi est déjà faux quand je le porte, c'est-à-dire que je suis devenu autre chose. Sartre, L'Être et le néant,1943, p. 160.
Rem. 1. Attesté ds la plupart des dict. gén., sous les formes apore et aporon ds Besch. 1845. Absent ds Ac. 2. La forme usuelle en math. semble être apore.
Orth. − Aporisme ou apore ds Ac. Compl. 1842. Lar. 19eprécise, s.v. apore : ,,on l'appelait aussi aporisme`` (cf. aussi Nouv. Lar. ill.).
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Apore, 1704 (Trév. : Apore... Problème très-difficile à résoudre, & qui n'a pas été résolu. Aporon. La quadrature du cercle est un apore). II.− Aporisme, 1. 1751 (Encyclop. t. 1, s.v. aporon ou aporisme. Signifie chez quelques anciens géomètres un problème difficile à résoudre, mais dont il n'est pas certain que la solution soit impossible); 2. 1943 synon. de aporie*. I empr. au gr. τ ο ̀ α ́ π ο ρ ο ν ou τ α ̀ α ́ π ο ρ α (de α ̓- privatif et π ο ́ ρ ο ς « passage ») « difficulté, impossibilité » (Thucydide ds Bailly), lui-même empr. par le b. lat. aporos, aporon (Fortunatiatus, Rhet., 1, 2 ds TLL s.v., 252, 15); II 1 et 2, dér. de I; suff. -isme*.
BBG. − Mots rares 1965. − Prév. 1755.