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APOPHYSE, subst. fém.
A.− ANAT. ANIMALE et HUM. Éminence des os servant à leur articulation ou à des attaches musculaires :
1. Les ostéites consistent surtout en hypertrophies, atteignant les épiphyses et les apophyses. Joyeux ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 5, 1920-24, p. 56).
2. On ponctionne le rumen dans le flanc gauche en un point situé à égale distance de la dernière côte et de l'angle de la hanche, à un travers de main du bord des apophyses transverses des vertèbres lombaires. E. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 20.
SYNT. Apophyse articulaire, coronoïde, épineuse, mastoïde, transverse.
P. ext. Toute protubérance osseuse :
3. Il [un gros homme] était suivi par une grande demoiselle qui, les pieds serrés, la bouche pincée, tout pincé, décrivait une légère courbe, et allait par petites secousses, comme si, mécanique imparfaite, ses ressorts étaient gênés, ses apophyses déjà soudées. Ses mouvements avaient de la raideur, elle faillait à son huitième axiôme. Balzac, Œuvres diverses,t. 2, 1850, p. 635.
B.− P. anal., BOT.
1. Excroissance plus ou moins volumineuse qui se développe sur certains organes des végétaux; en partic., chez certaines espèces de pins, renflement sur la partie externe de l'écaille des cônes (d'apr. É.-A. Carrière, Encyclop. horticole, 1862, p. 30).
2. Renflement de la soie de certaines mousses, situé au-dessous de la capsule.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Quillet 1965.
DÉR.
Apophysette, subst. fém.,anat. animale et hum. Néol. Petite apophyse. (1912, G. Gérard, Manuel d'anat. hum., p. 66; suff. -ette*).
PRONONC. : [apɔfi:z].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1541 anat. « partie saillante d'un organe » (J. Canappe, Tables anatomiques, 33 rods Delboulle, Notes lexicol. ds Hug. : Apophyses mamillaires); 1541 « id. (en parlant d'un os) » (Id., op. cit., 89 vods R. Hist. litt. Fr. t. 2, p. 117 : La seconde vertebre a une apophyse d'une part et d'autre acclive ou descendente); 2. 1798 bot. (Ventenat, Tableau du règne végétal, t. 1 : Apophyse, apophysis; nom donné au renflement qui se trouve à la base de l'urne des mousses ou au sommet de leur soie). Empr. au lat. apophysis terme d'archit., désignant la partie supérieure ou inférieure du fût de la colonne, Vitruve, 4, 7, 3 ds TLL s.v., 251, 19; empr. au gr. α ̓ π ο ́ φ υ σ ι ς (de α ̓ π ο ́ exprimant l'éloignement et φ υ ́ σ ι ς « nature ») au sens 1, Hippocrate ds Bailly.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 611. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 029, b) néant; xxes. : a) néant, b) 12.
BBG. − Baulig 1956. − Bouillet 1859. − Bonv. 1969. − Chevallier 1970. − Husson 1970. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870. − Séguy 1967.