Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
APATRIÉ, ÉE, adj.
Néol. Adopté par une patrie autre que la sienne.
P. ext. [En parlant d'une plante] Acclimaté :
Ils [les boutons d'or] étaient fort nombreux à cet endroit (...), ne pouvant dériver vers aucune velléité de dégustation le plaisir que leur vue me causait, je l'accumulais dans leur surface dorée, jusqu'à ce qu'il devînt assez puissant pour produire de l'inutile beauté; et cela dès ma plus petite enfance, quand du sentier de halage je tendais les bras vers eux sans pouvoir épeler complètement leur joli nom de princes de contes de fées français, venus peut-être il y a bien des siècles d'Asie, mais apatriés pour toujours au village, contents du modeste horizon, (...) gardant encore pourtant comme certaines de nos vieilles toiles peintes, dans leur simplicité populaire, un poétique éclat d'Orient. Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 168.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1465 adj. « fixé dans un pays » (J. de Beuil, Le Jouvenc., ms. Univ., fo443 rods Gdf. : Je les y tiens pour apatriez et pour demourans au royaume); 1465 id. (Id., ibid., fo442, ibid. : Vous y estes apatriez naturellement), attest. isolées; repris en 1913, supra. Dér. de patrie*; préf. a-1*, suff. *.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.