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AORTE, subst. fém.
ANAT. Artère qui naît à la base du ventricule gauche du cœur, et qui est le tronc commun des artères qui portent le sang chargé d'oxygène dans toutes les parties du corps :
1. Il continua à voix plus basse. Tout à l'heure, il avait bien senti son cœur qui mollissait, dont les contractions devenaient molles et lentes. Au lieu du jet de sang normal, il ne sortait plus par l'aorte qu'une bave rouge. Zola, Le Docteur Pascal,1893, p. 298.
2. Quand la valvule qui garnit l'orifice de communication de l'oreillette et du ventricule gauches laisse refluer le sang, le cœur grossit, et sa force augmente. Il arrive ainsi à lancer dans l'aorte une quantité presque normale de sang. Grâce à ce phénomène adaptif, le malade peut, pendant plusieurs années, continuer à vivre comme tout le monde. A. Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 252.
P. métaph. :
3. ... un radio-reporter, encombré de valises et de sacoches, de tout un matériel d'enregistrement et d'émission, un abruti, un damné pochard, bon enfant et sympathique comme il y en a, et qui connaissait son métier, le bougre, pour qui j'avais retenu une chambre à l'Hôtel Lotti, rue Castiglione, et qui n'en revenait pas de débarquer à deux pas de son hôtel, en pleine cour du Louvre et d'avoir découvert la France par cette voie royale : − J'ai l'impression d'avoir remonté l'aorte et d'avoir pénétré en plein cœur, me déclarait-il comme si j'avais été son public à l'écoute. C'est une sensation inexprimable. Et Paris! Toute cette beauté de la vallée de la Seine qui aboutit à Paris... Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 310.
SYNT. Aorte pectorale, aorte abdominale, anévrisme de l'aorte, crosse de l'aorte, membrane de l'aorte, dégénérescences de l'aorte.
PRONONC. : [aɔ ʀt] (pour la prononc. par [aɔ] du groupe ao, cf. Fouché Prononc. 1959, p. 38, rem. III).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1478 (La Grande chirurgie de Guy de Chauliac, trad. Nicolas Panis, cité par G. Sigurs ds Fr. mod., t. 33, p. 202 : aorti); 1546 (Ch. Estienne, Dissect. des Parties du corps, 197, 33 ds Quem. : la grande artere appellée aorte). Empr. au gr. α ̓ ο ρ τ η ́ « aorte », Aristote, Histoire des Animaux, 1, 17, 14 ds Bailly.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 197.
BBG. − Biol. t. 1 1970. − Bouillet 1859. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870. − Quillet Méd. 1965. − Séguy 1967.