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ANTIPYRINE, subst. fém.
MÉD. Médicament légèrement amer, inodore, soluble dans l'eau se présentant sous forme d'une poudre de cristaux blancs obtenue par traitement chimique de certains produits de la houille, et possédant des propriétés antifébriles, antinévralgiques, antirhumatismales, antispasmodiques et hémostatiques. Synon. analgésine(cf. Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 706) :
Maintenant aussi mes honorables confrères pataugent, s'engouent de médications qu'ils ne savent même pas employer. Tiens, l'antipyrine, pour en citer une; c'est un des seuls produits vraiment actifs que les chimistes aient depuis longtemps trouvés. Eh bien, quel est le docteur qui sait qu'appliquée en compresse avec les eaux iodurées, froides de Bondonneau, l'antipyrine lutte contre ce mal réputé incurable, le cancer? − et si cela semble invraisemblable, c'est vrai pourtant! Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 159.
PRONONC. : [ɑ ̃tipiʀin].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1885 (V.E. Ricklin : De l'antipyrine ds Rev. des Sc. méd. de Hayem, t. 25, 1885, p. 344 d'apr. Gde Encyclop. Bibl.). Empr. à l'all. Antipyrin, forgé en 1884 par le chimiste all. Ludwig Knorr [1859-1921] à partir du préf. anti-*, du gr. π υ ̃ ρ « feu » pris au sens fig. de « fièvre »; suff. sc. -in (NED, Klein Etymol.).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 9.
BBG. − Duval 1959. − Grand. 1962. − Lar. comm. 1930. − Lar. méd. 1970. − Lar. mén. 1926. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Piéron 1963. − Uv.-Chapman 1956.