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ANTI(-)PUTRIDE,(ANTI PUTRIDE, ANTI-PUTRIDE) adj.
A.− MÉD. [En parlant de substances médicamenteuses ou non] Qui prévient ou combat la putréfaction. Sérum anti-putride (cf. A. Veillon [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., 1926, p. 378]).Synon. antiseptique*.
Emploi subst. Un antiputride. Substance qui s'oppose à la putréfaction.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
B.− Au fig., rare. Qui empêche le pourrissement, la dégradation morale ou intellectuelle :
Aubertin a examiné votre balance. Il craint, comme vous, une bêtification à peu près inévitable. Remède : (...) un travail antiputride (...), la nouvelle édition d'Helvétius (...), les quatre volumes de Tracy (...) et lisez-moi cela cinq heures par semaine, montre sur table... Stendhal, Correspondance,t. 2, 1842, p. 59.
PRONONC. ET ORTH. : [ɑ ̃tipytʀid]. Écrit avec un trait d'union ds Nysten 1824.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1763 adj. « qui combat la putréfaction » (Adanson, Familles des plantes, t. 2, p. 622a, éd. Vincent, Paris : Antiseptikes, ou Antiputrides, ou Balsamikes, qui empêchent les plaies de venir en supuration, ou en gangrène); 2. 1793 subst. masc. (Lavoisien, Dict. de méd. : Antiputride : épithète que l'on donne aux remedes contre la putridité ou pourriture des humeurs). Dér. de putride*; préf. anti-*.
BBG. − Duval 1959. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 356.