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ANTIPTOSE, subst. fém.
LING. (gramm., styl.) En grec et en latin, emploi d'un cas autre que celui qui est exigé par la norme grammaticale (cf. attraction).
Rem. 1. Attesté à partir de Ac. Compl. 1842, dans la plupart des dict. gén. du xixes. 2. Cette fig. est employée de préférence dans le style oratoire et ds la lang. poétique :
1. Il allait, il roulait ses effluves sonores, Jetant à pleines mains litotes, métaphores, Synecdoche, antiptose, euphémismes polis, Dilemme au double dard, sortie aux longs replis, Et tout ce qu'au rhéteur versent de leurs amphores Le bon goût, la science et les maîtres vieillis. L. Bouilhet, Melaenis,Chant 2e, 1857, p. 43.
2. C'est l'attraction qui produit l'antiptose, ex. : judice, quo nosti, populo pour quem nosti. Guérin1892.
PRONONC. − Dernière transcription ds Littré : an-ti-pto-z'.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1644 gramm. (Lancelot, Gramm. latine, 562 [1704] ds Delboulle, Recueil de notes lexicologiques : Ils appellent particulièrement Antiptose le changement qui se fait d'un cas pour un autre). Empr. au gr. tardif α ̓ ν τ ι ́ π τ ω σ ι ς « emploi d'un cas pour un autre » (Priscien, 17, 155 ds Bailly); déjà attesté au ives. en lat. sous la forme antiptosis (Servius, gramm., 4, 416, 15 ds TLL s.v., 173, 68).
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Mar. Lex. 1933. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Springh. 1962.