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ANTIPHONIE, subst. fém.
A.− LITURG. Chant exécuté alternativement par deux chœurs (cf. antienne A et antiphone A) :
1. Saint Ambroise, en instituant le chant à deux chœurs appelé, à cause de son origine grecque, antiphonie, rapporta toute la musique liturgique à quatre modes seulement. F. Clément, Hist. gén. de la mus. relig.,1860, p. 30.
B.− MUS. (cf. antiphone B)
1. Consonance de l'octave :
2. La consonance de l'octave s'appelle aussi [en harmonie] antiphonie, par opposition à l'homophonie qui veut dire consonance de l'unisson; ... H. Reber, Traité d'harm.,1949, p. 117.
2. Partie instrumentale ou vocale exécutée à l'octave d'une autre :
3. En tant qu'interprète de la mélodie, le violoncelle (...) vient immédiatement après le premier violon dont il forme l'antiphonie, la contrepartie à l'octave inférieure. Gevaert, Cours méthodique d'orchestration,1885, p. 54.
En partic., ds la mus. gr. anc.Mélodie exécutée par plusieurs voix ou instruments à un intervalle d'une ou plusieurs octaves.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixesiècle.
PRONONC. − Dernière transcription ds Gattel 1841 : an-ti-fo-nî-e.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1380 liturg. « chant interprété alternativement par deux chœurs » (Evrart de Conty, Probl. d'Arist., Richel. 210, fo234eds Gdf. : L'autre chose requise a bonne antiphonie si est bonne proportion et convenable entre les vois parties quant au nombre d'icelles); attest. isolée, repris ds les ouvrages de musicologie du xxes. (supra); 2. 1751 mus. gr. (Encyclop. : Antiphonie étoit [...] espèce de symphonie qui s'exécutoit à l'octave ou à la double octave). Composé du rad. du gr. α ̓ ν τ ι ́ φ ω ν ο ς « qui répond à, qui accompagne » au sens 1 (Euripide, Suppl. 800 ds Bailly); « qui résonne d'accord avec (en parlant d'un accord d'octave) » au sens 2 (Platon, Leg. 812, ibid.); suff. -ie*; DEI, s.v. antifonia signale un gr. tardif α ̓ ν τ ι φ ω ν ι ́ α (iiie-ives. Eusèbe de Césarée).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Rougnon 1935, pp. 133-134.