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ANTIPHILOSOPHE, adj. et subst.
Péj. (Celui) qui est opposé à la philosophie et aux philosophes :
1. Antiphilosophe. Petit inquisiteur qui, sans aveu et sans mission, s'ingère à chercher partout le prétendu venin de la philosophie. Hypocrite qui affecte de venger Dieu en outrageant les hommes. Sticoti, Dict. des gens du monde,t. 1, 1818.
− Domaine de la psychol. individuelle.Qui est étranger à la manière de penser des philosophes :
2. Liszt, complètement antiphilosophe, est wagnérien de droit divin, par révélation, par imposition des mains, par goût profond de la foi, par tendresse pour Carolyne. G. de Pourtalès, La Vie de Franz Liszt,1925, p. 165.
Rem. Noté comme néol. par Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845. Attesté encore ds Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e(s.v. antiphilosophique) et Guérin 1892.
PRONONC. − Seule transcription ds Land. 1834 : an-ti-fi-lo-zofe.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1580 « celui qui est opposé à tout système rationnel » (Palissy, Disc. admir., des Metaux et Alchimie, p. 209 ds Hug. : Je parle contre ceux qui meritent plus d'estre appellez antiphilosophes que Philosophes), attest. isolée; repris ds Ac. Compl. 1842. Dér. de philosophe*; préf. anti-*.