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ANTIPAPISME, subst. masc.
HIST. ECCL.
A.− Vx, rare. ,,État de celui qui est antipape.`` (Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Littré); ,,état de l'Église pendant le règne d'un antipape; ce règne même.`` (Lar. 19e).
B.− Attitude qui consiste à ne pas reconnaître la suprématie du souverain pontife :
Quand la paix fut faite par Waterloo entre la France de Louis XVIII et l'Angleterre de Wellington, mess Lethierry dit : Bourmont a été le traître d'union entre les deux camps. Une fois il écrivit papauté, pape ôté. Nous ne pensons pas que ce fût exprès. Cet antipapisme ne lui conciliait point les anglicans. Il n'était pas plus aimé des recteurs protestants que des curés catholiques. Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 119.
PRONONC. : [ɑ ̃tipapism].
ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1764 (dans la Correspondance du P. Yves André, professeur au Collège du Mont de Caen d'apr. Tolmer ds Fr. mod., t. 14, p. 299); 1838 (Ac. Compl. 1842). Dér. de antipape*; suff. -isme*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.