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ANTIBIOSE, subst. fém.
BIOL. Toute relation biologique dans laquelle, selon Vuillemin « un être vivant en détruit un autre pour assurer sa propre existence ». (ds Méd. Biol. t. 1 1970) :
1. La compréhension de l'importance des phénomènes d'antibiose a eu d'immenses applications thérapeutiques. L'étude cytologique des bactéries conduisit à remplacer la conception erronée d'êtres vivants très simples par celle de cellules complètes constituées par un cytoplasme, une membrane de texture complexe, et un noyau. Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 623.
2. Il convient de signaler aussi qu'il existe, dans les milieux océaniques, des phénomènes d'antibiose encore mal connus, mais certainement très importants. Par exemple le mucus de certains animaux, tels les gastéropodes du genre murex, empêche ou retarde le développement de certains germes putréfiants. J.-M. Pérès, La Vie dans l'océan,1966, p. 96.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1889 (cf. supra Méd. Biol. t. 1 1970); 1953 (Quillet : Antibiose. Antagonisme entre certains principes vivants, microbes ou bactéries. C'est le contraire de symbiose). Composé du préf. anti-* « contre » et de -biose* (< gr. β ι ́ ο ς « vie »), peut être sur le modèle de symbiose dont il est contemp.; mais peut être aussi influencé par l'adj. gr. α ̓ ν τ ι ́ ϐ ι ο ς, attesté depuis Homère, au sens de « qui lutte contre » (α ̓ ν τ ι ́ « contre », β ι ́ α « force, violence »).
BBG. − Husson 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Neyron 1970. − Plais.-Caill. 1958.