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ANTHÈRE, subst. fém.
BOT. Partie essentielle de l'étamine ordinairement placée à l'extrémité de son filet et formée par la réunion d'un nombre variable de petits sacs membraneux renfermant le pollen avant fécondation :
1. Les anthères qui ne manquent jamais dans les fleurs (...) hermaphrodites (...) destinées à être fécondées par elles, forment des enveloppes qui contiennent la poussière séminale (le pollen). J.-J. Baudrillart, Nouv. manuel forestier,trad. de Burgsdorf, 1808, p. 58.
2. Lorsqu'ils [les végétaux] ont acquis, après une certaine révolution de jours, de mois ou d'années, la propriété admirable de se reproduire, ils deviennent adultes, ils manifestent au dehors les organes de l'amour renfermés dans leurs fleurs; on y distingue les parties sexuelles du mâle et de la femelle. Celles du mâle sont formées pour l'ordinaire de petits corps ovoïdes, ou lobes appelés anthères, suspendus en équilibre à des filets nommés étamines; ils sont jaunes dans la fleur du lis, et noirs dans celle de la tulipe. On les nomme anthères, du grec anthoros, fleuri, agréable, formé de anthos, fleur, et peut-être de eran, aimer. Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 323.
3. La vie se perpétue dans la vigne par la fleur. Elle est hermaphrodite, nettement mâle et femelle. L'élément femelle est constitué par le pistil, l'élément mâle par les étamines. Le pistil se divise à son tour en ovaire, en style et en stigmate. Autour s'élèvent les étamines, au nombre de cinq. Chacune se compose d'un filet ou tige et d'une anthère, au sommet, où est contenue la poussière vivante, le pollen. Pesquidoux, Le Livre de raison,t. 1, 1925, p. 84.
PRONONC. : [ɑ ̃tε:ʀ]. Passy transcrit [ɑ ̃ ˑ] mi-long.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1611 bot. anthère (Cotgr.); 1627 anthera (Matthiolus, Comment. sur Dioscoride, p. 93 ds IGLF : Plusieurs estiment que ces petits fleurons qui sont à la cime des filets jaunes ... soyent Anthera); 2. 1627 pharmacol. anthère « remède à base de fleurs » (Id., ibid. : On les mesle és compositions qu'on appelle Antheres). Empr. au lat. anthera (empr. au gr. α ̓ ν θ η ρ ο ́ ς « fleuri », lui-même venant de α ́ ν θ ο ς « fleur ») « médicament composé à partir d'extraits de fleurs » (Celse, 6, 11 ds TLL s.v., 163, 16).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 36.
BBG. − Biol. t. 1 1970. − Bouillet 1859. − Forest. 1946. − Lambert 1877. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870.