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ANONCHALIR, verbe trans.
Vx, littér.
A.− Emploi trans. Rendre nonchalant, amollir. Le repos anonchalit les hommes (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
B.− Emploi pronom. Devenir nonchalant, se laisser aller :
Aussi ne verra-t-on ni son astre [de V. Hugo] pâlir Ni son esprit oseur près d'eux [les académiciens] s'anonchalir. A. Pommier, Crâneries et dettes de cœur,1842, p. 44.
Rem. 1. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. Voir un autre ex. sous acagnarder. 2. Le part. passé-adj. anonchali, ie est rare et vieilli. [En parlant d'une pers.] Qui se laisse aller sous l'effet du chagrin, du découragement, de l'ennui (cf. A. Delvau, Dict. de la lang. verte, 1866; France 1907) : ,,... elle salua la société, se rassit et regarda en l'air, appuyée sur son coude, anonchalie et comme écœurée par les hommages qu'on lui décernait`` (Huysmans, Les Sœurs Vatard, 1879, p. 88).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1306 part. passé adjectivé (Guillaume Guiart, Branche des Royaux Lignages, I, 3543 ds T.-L. : L'ost se rendort, chascun s'acquoise Ausi com genz anonchalies); début xves. (Quinze joyes de mar., V, Bibl. elz. ds Gdf. : Et s'il le sçavoit bien davant qu'il fust marié, si l'a il oublié, pource qu'il s'anonchallist et se abestit a soy quant ad ce), qualifié de vieux dep. Trév. 1742; en usage en Suisse romande (Genève, Vaud) d'apr. Pat. Suisse rom. t. 1, p. 442; considéré à tort ds Nyrop t. 3, § 430, 2ocomme une création nouvelle (Huysmans). Dér. du rad. de nonchalant*; préf. a-1*; dés. -ir.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − France 1907. − Rheims 1969.