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ANNONCIER, subst. masc.
A.− IMPR. ,,Ouvrier chargé de composer les annonces.`` (Voyenne 1967) :
1. Un bon annoncier est très apprécié. L. Rigaud, Dict. de l'arg. mod.,1881, p. 12.
Rem. Noté comme néol. ds Lar. 19eavec l'ex. de James Rouss. : ,,C'est à vous de répondre, messieurs les annonciers de septième page!`` Cet ex. constitue la 1reattest.; dér. de annonce*, suff. -ier*.
− P. ext. ,,Celui qui est chargé [du service] des annonces dans un journal.`` (Thomas 1956).
B.− Néol. d'aut. [Chez Claudel] Celui qui dans un spectacle est chargé de l'annoncer (cf. annonceur I) :
2. Cette profonde respiration de l'océan s'est répétée deux ou trois fois lorsque l'annoncier apparaît. Il vient de la fosse d'orchestre et par une petite échelle verticale monte sur le bord de la scène (le rideau du théâtre restant fermé). La salle s'était à peu près tue, mais la sympathie que dégage l'annoncier auprès de ses camarades musiciens leur fait un instant oublier leur devoir. Claudel, Le Soulier de satin,1944, 1repart., 1rejournée, p. 940.
Rem. Cet emploi est sans doute destiné à éviter l'emploi de annonceur de plus en plus réservé à la langue de la publicité.
PRONONC. : [anɔ ̃sje], fém. [-ε:ʀ].
STAT. − Fréq. abs. littér. : 35.
BBG. − Annonceurs et annonciers. Vie Lang. 1969, no210, pp. 537-538. − Comte-Pern. 1963. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 351. − Voyenne 1967.