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ANNATE, subst. fém.
,,Taxe égale à la première année des revenus d'un bénéfice que la papauté exigeait de tout nouveau titulaire.`` (Lep. 1948). Droit d'annate, payer l'annate (Ac. 1835-1932). Synon. déport (Dupin-Lab. 1846) :
Un juste non payant ferait loucher le pape; Dix gros pour que l'abbé dise : sois bienvenu! ... Le baptême, c'est tant; n'oubliez pas l'annate; Tant pour l'enfant de chœur à la robe incarnate; Tant pour vous marier; ah! Vous mourez; c'est tant. Corruption! Toujours une main qui se tend! Hugo, La Légende des siècles,Les Quatre jours d'Ecliis, t. 6, 1883, p. 111.
PRONONC. : [an(n)at]. Seule transcription mod. ds Pt Lar. 1968 : anat, sans gémination de [n] (pour la prononc. [nn] ds Fouché Prononc. 1959, cf. annal). Les dict. hist. de Fér. Crit. t. 1 1787 à DG transcrivent [nn] géminées. − Rem. Fér. 1768 n'emploie le mot qu'au plur.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1461 dr. médiév. (Remonstr. du Parl., Ord., XV, 197 ds Gdf. Compl. : Tout veu par ladite court, fut dict par arrest d'icelle, que telles exactions d'annates et vacans et aussi decimes, que ledict pape Benedict s'efforçoit faire lever sur lesdits subjets du royaume cesseroient). Empr. au lat. médiév. annata « taxe d'une année de revenu due à la papauté » (Bulle du pape Clément VI [1342-1352], Hist. Dalphin., t. 2, p. 609, col. 2 ds Du Cange s.v.).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Barr. 1967. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Foi t. 1 1968. − Dupin-Lab. 1846. − Lep. 1948. − Pierreh. 1926. − Pol. 1868. − St-Edme t. 1 1824.