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ANGÉLITÉ, subst. fém.
Néol., rare
A.− Caractère de ce qui est angélique. Anton. animalité, bestialité :
1. Et il sortait, non des yeux, non de la bouche, mais de partout et de nulle part, une sorte d'angélité qui se diffusait sur cette tête, qui enveloppait tout ce pauvre corps courbé dans un tas de loques. Chez ce vieillard, l'âme ne se donnait pas même la peine de réformer la physionomie, de l'ennoblir; elle se contentait de l'annihiler, en rayonnant; c'était, en quelque sorte, le nimbe des anciens saints ne demeurant plus autour du chef, mais s'étendant sur tous ses traits, baignant, apâli, presque invisible, tout son être. Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 52.
B.− État, condition des anges :
2. Pendant des années, Léopold parcourut infatigablement tout le pays. (...). Il allait, annonçant l'année noire et distribuant sur son passage les noms d'ange, les croix de grâce (...) Il n'y avait plus qu'à attendre le signe annonciateur des vengeances de Dieu. (...) Jamais d'ailleurs les cieux ne furent plus explicites. Ces cérémonies bizarres, cette distribution d'armes mystiques, cette promotion de quelques villageois à l'angélité semblaient ravir les puissances aériennes. Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 261.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1895, supra. Dér. du rad. du lat. angelus (ange*); suff. -ité*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Rheims 1969.