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ANDROSACE, subst. masc.
BOT. Plante dicotylédone de la famille des primulacées, présentant de nombreuses espèces en France, surtout dans les régions montagneuses, à fleurs généralement blanches, roses ou jaunes, utilisée pour l'ornementation ou en médecine (cf. L. Plantefol, Cours de bot. et de biol. végétale, t. 2, 1931, p. 541 et Fournier 1961, pp. 710-713).
Prononc. ET ORTH. − Seule transcription ds Land. 1834 : ɑn-dro-zace. − Rem. Quillet 1965 écrit : androsace et androselle (cf. aussi Lar. 19eet Guérin 1892 s.v. androsace). Tous les aut. considèrent androsace dans cet emploi comme masc., sauf Rob. qui le considère comme fém.
Étymol. ET HIST. − 1. 1562 (Du Pinet, Pline, XXVII, 4 ds Gdf. : Touchant l'androsace, c'est une herbe blanche et amere, qui ne jette point de fueilles; ains produit au lieu d'icelles certaines bourses qui tiennent a des petites boistes pleines de graine. Ceste herbe croist le long de la mer, et principalement en Surie); 2. 1704 « plante de la famille des primulacées » (Trév. : Androsace. Plante dont la racine, qui est seule, déliée et fibreuse, jette sept tiges tantôt plus et tantôt moins, longues d'environ douze travers le doigt). Du lat. androsaces, au sens 1 ds Pline, Nat., 27, 25 ds TLL s.v., 39, 20; du gr. α ̓ ν δ ρ ο ́ σ α κ ε ς « acétabulaire », Dioscoride, 3, 150 ds Bailly (composé de α ̓ ν η ρ, α ̓ ν δ ρ ο ́ ς « homme » et de σ α ́ κ ο ς « bouclier », Iliade, 7, 222, ibid.).
BBG. − Gautrat 1970.