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ANDROMÈDE, subst. fém.
BOT. [Par réf. à la constellation de même nom, voisine du pôle arctique] Genre d'arbrisseau ornemental, voisin des bruyères, de la famille des éricacées, ayant des feuilles alternes ou opposées et des fleurs en grappes ou en épis, croissant dans les régions glacées de l'hémisphère septentrional et dont l'espèce européenne est l'andromède à feuilles de pauliot :
L'andromède [...] a des racines traçantes et souples qui servent à la formation de la tourbe. J.-J. Baudrillart, Nouv. manuel forestier,trad. de Burgsdorf, 1808, p. 382.
Rem. 1. Attesté ds la plupart des dict. gén. 2. Dér. Andromédotoxine, subst. fém., chim. Glucoside présent dans certaines plantes de la famille des éricacées et en partic. dans l'andromède du Japon (attesté ds Ch.-A. Wurtz, Dict. de chim. pure et appliquée, 2esuppl., t. 1, 1892; Nouv. Lar. ill., Duval 1959).
Prononc. ET ORTH. − Dernière transcription ds Passy 1914 : ɑ ̃ ˑdrɔmεd. (Fér. 1768 précise que la 1resyllabe est longue).
Étymol. ET HIST. − 1. 1557 astron. constellation (P. de Mesmes, Instit. astron., 138 ds Gdf. Compl. : [L'étoile] qui est a la bonne main d'Andromede); 2. 1808 bot., supra. Empr. au lat. Andromeda [< gr. Α ν δ ρ ο μ ε ́ δ α, nom de la fille de Céphée et de Cassiopée et femme de Persée, Hérodote, 7, 61, 150 ds Bailly], attesté au sens 1 ds Cicéron, Nat., II, 111. éd. Rackham. − Andromédotoxine, 1892, supra.
BBG. − Bernelle (A.). Astron. poét. Vie Lang. 1965, no160, pp. 366-367. − Bouillet 1859. − Duval 1959 (s.v. andromédotoxine). − Lavedan 1964. − Littré-Robin 1865. − Privat-Foc. 1870.