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ANAPHRODISIE, subst. fém.
PATHOL. Manque de dispositions (essentiellement psychiques) pour l'amour physique (cf. Sézary [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine, fasc. 8, 1920-1924, p. 65]) :
Il interrompit sa lecture, rumina loin de la bégueule Angleterre, sur les peccadilles libertines, sur les salaces apprêts que l'Église désapprouve; une commotion le frappa; l'anaphrodisie de sa cervelle et de son corps qu'il avait crue définitive, se dissipa; (...) le côté charnel, insensible depuis des mois, remué tout d'abord, par l'énervement des lectures pieuses, puis réveillé, mis debout, dans une crise de névrose, par le cant anglais, se dressa et la stimulation de ses sens le reportant en arrière, il pataugea dans le souvenir de ses vieux cloaques. J.-K. Huysmans, À rebours,1884, p. 136.
Rem. Se distingue de l'impuissance en ce que celle-ci a une cause essentiellement physiologique.
Prononc. : [anafʀ ɔdizi].
Étymol. ET HIST. − 1808 méd. (Boiste : Anaphrodisie. Suppression de l'appétit vénérien). Du gr. α ̓ ν α φ ρ ο δ ι σ ι ́ α « insensibilité pour l'amour », employé par Aulu-Gelle, Noct. Att., éd. Thys et Oisel, livre 19, chap. 9 : Sed ne nos [...] tamquam profecto vascos quosdam et insubidos, α ̓ ν α φ ρ ο δ ι σ ι ́ α ς condemnetis ...
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Boiss.8. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − March. 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Moor 1966. − Nysten 1824. − Piéron 1963. − Pomm. 1969. − Porot 1960. − Rheims 1969.