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AMMONÉEN, ENNE, adj.
A.− GÉOL. Se dit des terrains secondaires dans lesquels abondent les ammonites (cf. Hist. générale des sciences, t. 3, vol. 1, 1961, p. 374).
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Quillet 1965.
B.− PHILOL. Se dit de l'écriture de certains livres trouvés dans les temples d'Égypte. Écriture ammonéenne, lettres ammonéennes.
Rem. Attesté ds les mêmes dictionnaires.
Prononc. − Dernière transcription ds DG : àm'-mo-né-in, fém. -èn'.
Étymol. ET HIST. − 1. 1752 hist. anc. (Trév. : Lettres ammonéennes. Philon de Biblos, dans Eusèbe, nous dit, en parlant de l'histoire de Sanchoniathon, que l'Auteur l'avoit composée à l'aide de certains mémoires qu'il trouva dans les temples, et qui étoient écrits en lettres ammonéennes, non entendues du vulgaire. Ces lettres ammonéennes, suivant l'explication de Bochart, étoient celles dont les prêtres se servoient dans les choses sacrées); 2. 1838 géol. (Ac. Compl. 1842 : Ammonéen, se dit D'un terrain dans lequel on trouve des cornes d'Ammon). Au sens 1 dér. de Ammon nom du dieu de Thèbes représenté sous la forme d'un bélier, qui fut l'objet d'un culte important et auquel les Grecs identifièrent Zeus et les Latins Jupiter (gr. Α μ μ ω ν, lat. Ammon; voir Forc. t. 5 1864-1926, s.v. et Der kleine Pauly, t. 1, 1964); au sens 2 dér. de [corne d'] Ammon (ammonite1*); suff. -éen*.