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AMBLER, verbe intrans.
A.− Vx. [En parlant d'un quadrupède et en partic. du cheval] Aller l'amble. Une haquenée qui amble bien (Ac. 1835).
Au fig. :
1. ... Ah! certes, si quelqu'un, entre autres, avait à se louer de lui, c'était l'intéressant blondin qu'il avait entretenu, soigné, dorloté comme une mère et qu'il portait aux nues. Sans doute, ils n'avaient point amblé d'accord, dès le principe, eux deux, mais à présent c'était une autre paire de manches! Unis ainsi que la chair et l'ongle, ils respiraient ensemble à telles enseignes que l'un ne se mouchait pas sans l'autre, et quiconque eût entrepris d'empêcher ce commerce aurait passé positivement un mauvais quart d'heure. L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 170.
B.− P. ext. ,,Fuir.`` (L. Larchey, Dict. historique d'argot, nouv. suppl., 1889).
Rem. 1. Ambler par aphérèse peut devenir bler dans l'argot (cf. F. Vidocq, Les Voleurs, 1836, pp. 26, 267; France 1907) :
2. Bler. Source de Jacquinot : « Blons trestous avec la rapiolle (...) allons tous avec la fille », Royer et Barbier, Les Mauvais garçons, (1830), t. II, p. 132. G. Esnault, Commentaire du dict. historique d'argot, 2esuppl. (L. Larchey) lors du dépouillement I.G.L.F.,1946.
Rem. 2. Le sens vx de ,,Voler, ravir`` (Ac. Compl. 1842) appartient à un homon. (a. fr. embler, lat. involare, avec attraction paron. de ambler).
Prononc. − 1. Forme phon. : [ɑ ̃ble]. Passy 1914 note une durée mi-longue pour la 1resyllabe du mot. 2. Homon. : (d')emblée.
Étymol. ET HIST. − 1165 équit. (Chrétien de Troyes Guillaume d'Angleterre, éd. W. Foerster, 2066 ds T.-L. : Lo chevaus anblanz soef); 1172-75 « id. » (Id., Chevalier à la charrette, id., 2802, ibid. : Et nus chevaus les granz galos Por verité si tost n'alast, Que la mule plus tost n'anblast). Empr. à l'a. prov. amblar (du lat. ambulare voir aller et ambuler) « aller l'amble » xiies., Roman de Gerard de Rossilon, fo9 ds Rayn. t. 1, p. 71 : E monta en un caval de bon'auria; Non cor tan uns cavals com amblaria.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Bél. 1957. − Mots rares 1965.