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AMARRAGE, subst. masc.
MARINE
I.− Action d'amarrer un navire à un quai, à une bouée, à un autre navire à l'aide de chaînes ou de cordages :
1. On partit, après avoir soigneusement assuré l'amarrage de la pirogue. J. Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 239.
P. méton. Position du navire résultant de cette action. Quitter l'amarrage (DG).
Rem. 1. Syntagmes usuels amarrage d'un navire, − à quai. Amarrage à couple, amarrage le long d'un autre navire. Poste d'amarrage ou amarrage, endroit du quai où le navire s'amarre. Ligne d'amarrage, ligne lancée aux hommes de terre pour faciliter dans certains cas l'amarrage (cf. Le Clère 1960). 2. Lar. encyclop. atteste l'emploi (p. ext.) du terme en aéronautique.
II.− Réunion étroite de deux cordages (ou de deux objets) par un cordage plus petit appelé ligne d'amarrage (cf. supra). Amarrage en (à la) portugaise :
2. On n'employait plus que là les deux modes gothiques d'amarrage, la valture et la portugaise. V. Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 87.
3. Amarrage en portugaise (...) sert à lier solidement entre deux cordages ou deux espars, de façon qu'ils ne puissent glisser l'un sur l'autre. Il se fait au moyen de tours, les uns croisés en 8 entre les deux objets à réunir, les autres faisant tour mort autour de l'ensemble. Soé-Dup.1906.
Rem. Syntagmes usuels faire un amarrage; doubler, renforcer l'amarrage (cf. Soé-Dup. 1906); amarrage à plat ou simple ou croisé.
Prononc. : [amaʀa:ʒ]. Fér. se contredit d'un ouvrage à l'autre quant à la durée de la voyelle de la seconde syllabe; il la signale comme longue en rapport probable avec le r double de l'orth., mais uniquement en 1768. Land. 1834 transcrit : ɑ-mɑr-rɑje et conseille : ,,faites sonner les r dans ce mot``.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1573 mar. « gros cordage » (J. Du Puys, Dict. françois-latin d'Estienne : Amarrage, le gros cordage d'un navire); b) 1636 id. « jonction de deux cordages par un autre » (Le P. Philibert Monet, Invantaire des deus langues françoise et latine, Lyon, p. 34 : Amarrage, lieüre avec amarre : Rudentibus adstricta vincula. Nauticis funibus obstricti nexus); 2. 1678 id. « action d'amarrer un bateau » (G. Guillet de Saint-George, Les Arts de l'homme d'épée, ou le Dict. du gentilhomme ds Jal2: dans leurs amarrages ils [les pilotes] ne considèrent ny la force des courans, ny la capacité des ports, ny la tenuë du fond, ny le tirant d'eau de leurs frégates.) 1 dér. de amarre*; suff. -age* qui désigne un ensemble d'objets de même espèce; 2 dér. de amarrer*; suff. -age* qui désigne une action.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 10.
BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Barber. 1969. − Behrens D. 1923, p. 72. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Canada 1930. − Fér. 1768. − Gautrat 1970. − Gruss 1952. − Jal 1848. − Le Clère 1960. − Soé-Dup. 1906. − Will. 1831. − Zastrow (D.). Entstehung und Ausbildung des französischen Vokabulars der Luftfahrt mit Fahrzeugen « leichter als Luft » (Ballon, Luftschiff) von den Anfängen bis 1910. Tübingen, 1963, p. 525 (Beih. zur Z. rom. Philol. 105).