Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ALUETTE, subst. fém.
JEUX. Jeu se pratiquant entre deux équipes de deux personnes avec quarante-huit cartes spéciales et donnant lieu à une mimique particulière :
Le jeu de l'aluette n'étant pas un jeu d'annonces orales, on a recours à un procédé amusant, particularité essentielle du jeu : les gestes et les mimiques. Ils permettent de comprendre et de faire comprendre, dans le cours même du jeu, les cartes intéressantes que l'on possède. Les signes sont codifiés : Monsieur : lever les yeux au ciel. Madame : pencher la tête à droite. Le Borgne : fermer un œil. La Vache : faire une légère moue. Le Grand Neuf : montrer le pouce. Le Petit Neuf : montrer l'auriculaire. Le Deux de Chêne : montrer l'index et le majeur. Le Deux d'Écrit : montrer l'annulaire ou faire semblant d'écrire. Les Quatre As : ouvrir la bouche. Pour annoncer un jeu médiocre ou faible, on hausse plus ou moins les épaules. Les signes sont faits le plus discrètement possible; tout l'art consiste à capter ceux des adversaires tout en leur dérobant ceux de son équipe. Alleau1964.
Prononc. : [alɥ εt].
Étymol. ET HIST. − 1892 (A. Thibault, Gloss. du pays blaisois : Aluette. Cartes d'aluette, sorte de tarots dont on se sert pour jouer à la « bigaîlle »); 1908 (Verr.-On. t. 1 : Aluettes. Sorte de cartes entièrement différentes des cartes ordinaires). Terme dial. Orig. inc.; peut-être à rapprocher du m. fr. luettes, jeu de cartes (Rabelais ds Hug.), répandu dans l'Ouest (voir Sain. Lang. Rab., t. 1 1922, p. 286).
BBG. − Alleau 1964.