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ALLURÉ, ÉE, adj.
[En parlant du mouvement donné à un article de mode, ou de l'article lui-même] Qui a beaucoup d'allure :
1. Capeline en Rio, mouvement très alluré... Catalogue du Bon Marché,1951.
2. ... la nouvelle ligne « sinueuse » de C. Dior est souple, désinvolte et remarquablement allurée. Les Collections de printemps, Le Figaro,11 février 1952, p. 7, col. 2.
3. De coupe subtile, les robes, très allurées, sont charmantes. Les Nouvelles collections, Le Monde,2 août 1952, p. 6, col. 1.
P. ext. [En parlant du style] :
4. ... faire comprendre ce qu'est l'allure : une femme qui a de l'allure, un poème de grande allure, un style alluré. J'aime qu'ainsi d'un rapport brusquement et par hasard perçu entre un objet concret et un mot, résulte la prise de conscience d'une idée générale; c'est cet acte qui fait la réalité de l'idée. R. Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 186.
Rare, vieilli. [En parlant d'une pers.] :
5. Sur le boulevard (...) nous rencontrâmes le vieil artiste, toujours droit et juvénilement alluré. J. Richepin, La Miseloque,1893, p. 102.
Rem. 1. Cf. d'autre part Ch.-L. Carabelli [Langue professionnelle] ,,terme employé par les modistes``. 2. Le mot est uniquement attesté ds Lar. encyclop. Suppl. 1968 avec la déf. suiv. ,,Se dit d'un article de mode dont la ligne est spécialement étudiée.``
Étymol. ET HIST. − 1941 modes « qui a de l'allure » (L'Œuvre, 2 et 3 juin 1941 : Vous porterez... pour le soir, des petits chapeaux de tulle, d'organdi, légers et très allurés). Dér. de allure* étymol. 2; suff. *. On peut noter l'existence dans certains dial. et en arg. d'un homon. alluré « madré, rusé » qui remonte à leurre* comme déluré* et qui est attesté dès 1807 (J.-F. Michel, Dict. des expressions vicieuses), voir aussi FEW t. 16, p. 485b et Sain. Lang. par. 1920, p. 296.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 296.