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ALLOTIR, verbe.
Former des lots en vue d'un partage ou d'une vente :
1. − Faut tout de même chasser avec eux [les bourgeois], répondit Tonsard, puisqu'ils veulent allotir les grandes terres... H. de Balzac, Les Paysans,1844, p. 65.
2. On a pu ainsi associer d'un commun accord les cultures de céréales ou légumineuses avec les jachères et les pâtures. Mais cette organisation n'est compatible qu'avec un mode d'habitat où tout l'espace réservé aux maisons se concentre, où toutes les parcelles sont accessibles et d'où rayonnent en longues bandes les pièces de terre alloties à tour de rôle. P. Vidal de La Blache, Principes de géographie humaine,1921, p. 182.
Rem. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré et Guérin 1892 notent ,,ancienne jurisprudence``; DG le déclare ,,vieilli``. Semble connaître un regain de vitalité.
Prononc. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : allotir, prononc. : à-lò-tīr, et alloter, prononc. : à-lò-té. 2. Dér. : allotir/allotissement; alloter/allotement. Cf. lot.
Étymol. ET HIST. − 1304 aloter « lotir, partager » (Year books of the reign of Edward the first, years XXXII-XXXIII, p. 337, Rer. brit. script. ds Gdf. : Nous purchasames cele rente de lez treis filez a quelez cele rente fut aloté en lor purpartiez); 1611 allotir « id. » (Cotgr. : Allotir. To divide, or part). Dér. de lot*; préf. a-1*, dés. -er, -ir.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Bél. 1957.