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ALITEMENT, subst. masc.
MÉD., littér. Action ou fait de (se) mettre au lit à la suite d'une maladie ou de le garder pour des soins plus ou moins prolongés :
1. Un violent rappel de la volonté oubliée, et une grave concentration des forces réflectives, pendant un alitement volontaire de deux jours, semblent faire passer au cœur rattaché le trop plein de sa pensée qui, délivrée, redeviendra elle-même. S. Mallarmé, Correspondance,1869, p. 299.
2. Pas de désordre dans cette chambre de mort, rien de ces apprêts qui révèlent le long alitement, les horreurs de la maladie. A. Daudet, L'Évangéliste,1883, p. 12.
3. L'isolement, le calme, l'alitement dans une pièce éclairée sont les premières mesures. H. Codet, Psychiatrie,1926, p. 48.
4. Par ailleurs, l'alitement continu est le meilleur calmant. H. Codet, Psychiatrie,1926p. 102.
Spéc., PSYCH. (clinothérapie). Méthode thérapeutique consistant à maintenir au lit par la persuasion et non par des moyens de contention le malade atteint de psychose aiguë :
5. La clinothérapie ne doit pas être confondue avec la fixation au lit. Cependant l'alitement simple, où le malade est maintenu au lit par la persuasion, n'est pas toujours réalisable. Dans ces cas, il est parfois indispensable de faire appel aux moyens de contention. Porot1960.
Prononc. : [alitmɑ ̃].
Étymol. ET HIST. − 1549 (R. Estienne, Dict. françois-lat. : Alictement. Decubatio ex morbo). Dér. de aliter*; suff. -ement (-ment1*).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 4.
BBG. − Bél. 1957. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Porot 1960.