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ALGIQUE, adj. et subst.
MÉDECINE
A.− Emploi adj.
1. Relatif à l'algie, de nature douloureuse (cf. Lar. encyclop., Garnier-Del. 1958, Lal. 1968) :
1. Ces douleurs acquièrent parfois une importance telle qu'elles justifient la création d'une forme algique de l'encéphalite léthargique. May ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 4, 1920-1924, p. 43).
Rem. Assoc. syntagm. fièvre algique ,,Fièvre résultant d'une excitation douloureuse.`` (Garnier-Del. 1958; cf. aussi Lar. encyclop.); ostéoporose algique post-traumatique. ,,O. douloureuse accompagnée d'impotence et souvent de troubles vaso-moteurs (cyanose, œdème), survenant quelques semaines après un traumatisme, dans les parties voisines du squelette.`` (Garnier-Del. 1958); sensations algiques (Foulq.-St-Jean 1962).
2. Rare. ,,Parfois souffrant de douleurs.`` (Lal. 1968).
B.− Emploi subst. Personne affectée d'algie :
2. ... toute sa vie cette malade a été une algique... P. Janet, Les Obsessions et la psychasthénie,1903, p. 121.
3. Voyez combien nos signes fonctionnels qui existaient seuls ou à peu près seuls pour les médecins jusqu'au xviiiesiècle, mais pour lesquels ils dépensaient des trésors de patiente et subtile analyse, s'étaient timidement effacés devant la superbe de l'objectivité et de ses premières conquêtes. Potain n'avait-il pas décrété qu'un palpitant, un algique, voire un cénestopathe, du fait même qu'il s'arrêtait avec complaisance sur ses souffrances, devait être préjugé indemne de lésion cardiaque? Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXesiècle,1946, p. 185.
Prononc. : [alʒik].
Étymol. ET HIST. − 1903, supra ex. 2. Dér. de algie*; suff. -ique*.
BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lal. 1968.