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ALCAÏQUE, adj.
POÉT. Sorte de vers ou de mètre inventé par le poète grec Alcée et adopté par les Latins (cf. infra, strophe alcaïque) :
Au xviesiècle, quelques compositeurs (...) imaginèrent d'écrire des mélodies à la manière antique, en mesurant les paroles françaises par brèves et longues, à la façon des odes saphiques et alcaïques d'Horace. J. Combarieu, La Musique,1910, p. 327.
Strophe alcaïque. Strophe employée par les poètes grecs et latins anciens, et composée, par exemple chez les Latins, de trois sortes de vers alcaïque : 2 hendécasyllabes (u̱ / − u / - // − u u / − u / u̱), un ennéasyllabe (u̱ − / u − / - / u − / u̱) et un décasyllabe (- u u / − u u / − u / − u) (d'apr. Springh. 1962).
Prononc. : [alkaik].
Étymol. ET HIST. − 1577 métr. anc. (Ant. du Verdier, Div. leçons, 413, éd. 1610, cité par A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 1, p. 494 : Vers alcaïques desquels Alcee fut l'inventeur). Empr. au gr. α ̓ λ κ α ι ̈ κ ο ́ ς « d'Alcée, alcaïque » attesté par héphestion d'Alexandrie, 7, 10 ds Bailly; passé en lat. sous la forme alcaicus (Diom., Gramm., I, 509, 32 ds TLL, 1512, 50).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Fér. 1768. − Springh. 1962.