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ALBUMINURIQUE, adj. et subst.
PATHOLOGIE
I.− Adjectif
A.− [En parlant d'une maladie, etc.] Relatif à l'albuminurie :
1. Ouvrez le chapitre des albuminuries. N'est-ce pas Castaigne qui a mis en valeur la néphrite albuminurique? Castaigne, Rathery et Chiray qui ont étudié les albuminuries digestives? Merklen et Courcoux les albuminuries orthostatiques dans lesquelles mon élève Jean Hamburger a décelé une pathogénie nerveuse? N'est-ce pas Pavy et Teissier qui ont étudié les albuminuries cycliques, Guillain et Clovis Vincent qui ont étudié les albuminuries nerveuses? Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXesiècle,1946, p. 213.
B.− [En parlant d'une pers.] Atteint d'albuminurie :
2. Moi, Madame, je ne me crois pas comme vous albuminurique, je n'ai pas la peur nerveuse de la nourriture, du grand air, mais je ne peux pas m'endormir sans m'être relevé plus de vingt fois... M. Proust, À la recherche du temps perdu,Le Côté de Guermantes 1, 1920, p. 306.
II.− Subst. Personne atteinte d'albuminurie :
3. La statistique de Weill-Hallé (...) indique 627 albuminuriques sur 1122 malades... Aviragnet, Weill-Hallé, Marie ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine, fasc. 2, 1920-1924, p. 691).
Prononc. : [albyminyʀik].
Étymol. ET HIST. − 1865 méd. (La Châtre t. 1). Dér. de albuminurie*; suff. -ique*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Bél. 1957. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970.