| ![]() ![]() ![]() ![]() AHEURTÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de aheurter*. II.− Adj., rare, littér. A.− Vieilli. Attaché opiniâtrement à. Homme aheurté, femme aheurtée. Esprit aheurté, imagination aheurtée. Tête aheurtée (Besch. 1845). Synon. buté, entêté, obstiné : 1. ... il [M. de Montlosier] fait de la polémique à tue-tête contre les Jésuites. Il est âpre à la joute, aheurté à ses idées; il est érudit, il est mystique par un coin; et, à quatre-vingts ans passés, le voilà debout, frais, sain et ferme, même agréable sous ses cheveux blancs.
Ch.-A. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 1, 1840, p. 58. 2. Ce qui m'attachait à lui [Gide] plus encore que ses dons était une fidélité presque fanatique à l'idée qu'il se formait du vrai. L'antiquité même ne produisit jamais d'homme plus solidement aheurté à son sens, quand il croyait avoir raison, et c'est à un vieux Romain qu'il me faisait songer quelquefois.
J. Green, Journal,1950-1954, p. 76. Rem. Attesté ds Ac. 1798-1835, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. 20e, Lar. Lang. fr. B.− Qui se heurte contre un obstacle, une difficulté, etc. : 3. Aheurté. part. et adj. − Qui se heurte à ... ... Soudainement apparues, aheurtées en des chocs aux répercussions radiantes. (F. Fénéon).
Plowert1888. Rem. Attesté ds Littré, Lar. 20e, Lar. Lang. fr. STAT. − Fréq. abs. litt. : 2. |