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AF(F)ISTOLER,(AFISTOLER, AFFISTOLER) verbe trans.
Vx ou pop., péj.
I.− Emploi trans. ,,Ajuster tant bien que mal quelque chose de délicat, et le mettre en état de servir.`` (Ac. 1798 Suppl. 1835); habiller de manière minutieuse, mais sans goût.
II.− Emploi pronom. S'habiller, s'endimancher.
Rem. Le verbe ne vit plus que dans son composé rafistoler; il semble avoir vécu surtout sous sa forme de part. passé-adj.
Étymol. ET HIST. − 1. Début xves. apistolé « trompé par de beaux semblants » (Quinze joyes de mar., V, éd. 1734 ds Gdf. : Ainsi se font les besongnes du bonhomme de mary; ainsi est le bonhomme bien apistollé; ibid. IX : Si pouvez penser si le bonhomme est bien aise d'estre ainsi apistolé); 2emoitié xves. affistolé part. passé adj. « trompé » (Blason des faulces amours, 263, ibid.), seulement en m. fr.; 2. 1743 affistoler (Trév. : Affistoler. Terme de dérision, bas et populaire, pour dire Ajuster. Le voilà joliment affistolé). Prob. formé sur l'ital. fistola « flûte, chalumeau » (dep. le xves., Poliziano ds Prati, Vocab. etim. ital., 1951 s.v.); préf. a-1*, dés. -er; le sens 2 est dér. du sens 1 « tromper ». Pour la relation entre « flûte, chalumeau » et « tromperie » cf. m. fr. flageoler « tromper » (J. Bruyant ds Gdf.), m. fr. piper « tromper (aux dés) » (1455, Coquillard ds Sain. Lang. par. 1920, p. 232). [Apistolé, forme sans doute influencée par pipé; ce qui laisse supposer que affistolé est antérieur à apistolé].
BBG. − Bél. 1957. − Pamart (P.). Mots de Chateaubriand. Vie Lang. 1969, no209, pp. 451-456.