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AFFINERIE, subst. fém.
A.− Vieilli. Lieu où l'on affine les métaux. Porter le fer à l'affinerie (Ac. 1835, 1878), porter l'or et l'argent à l'affinerie (Ac. t. 1, 1932) :
1. Jeanne (...) supprima le trafic d'or qui sentait trop la juiverie (...) et les affineries de Petit-Port ou plutôt de Port-Sauveur abattues, on éleva à la place un temple et des écoles évangéliques. A. Daudet, L'Évangéliste,1883, p. 8.
2. L'opération commune à toutes les affineries électrolytiques (...) consiste à faire passer un courant électrique à travers un bain de sulfate de cuivre, entre des électrodes de cuivre. H. Fontaine, Électrolyse,1885, p. 209.
Spéc. Petite forge où l'on tire le fer en fil d'archal.
Rem. 1. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Littré, Lar. 20eet Lar. encyclop. 2. Se dit qqf. pour affinage (cf. Lar. 19e, Lar. 20eet Lar. encyclop.).
B.− Fer affiné et mis en rouleaux pour être employé à divers ouvrages. Acheter, employer un millier, un quintal d'affinerie. (Besch. 1845).
Rem. Attesté ds Land. 1834, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.
Prononc. : [afinʀi].
Étymol. ET HIST. − 1. 1552 métall. « atelier où l'on affine (les métaux) » (Déclar. de Henri II sur l'exploit. des mines, ds DG : affineries de fer); 2. 1704 id. (Trév. : Affinerie signifie une espèce de petite forge, où l'on tire le fer en fil d'archal); 3. id. (ibid. : Affinerie signifie du fer raffiné et mis en rouleaux, pour faire divers ouvrages). Dér. de affiner* étymol. 2; suff. -erie*.
BBG. − Bél. 1957. − Chesn. 1857.