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AFFIDER (S'), verbe pronom.
Arch., péj.
1. [Constr. avec un réfl. obj. indir.] S'affider qqn.Attacher (et soumettre) quelqu'un à sa propre cause :
1. Tantôt les pachas se font la guerre, et, pour leurs querelles personnelles, les provinces d'un état identique sont dévastées. Tantôt, redoutant leurs maîtres, ils tendent à l'indépendance, et attirent sur leurs sujets les châtimens de leur révolte. Tantôt, redoutant ces sujets, ils appellent et soudoient des étrangers, et, pour se les affider, ils leur permettent tout brigandage. C.-F. de Volney, Les Ruines,1791, p. 95.
2. [Constr. avec un réfl. obj. dir.] S'affider à qqn.S'attacher à la cause de quelqu'un :
2. ... je ne peux m'empêcher de croire qu'il [Barrès] garde un secret mépris de ceux à qui il parle et semble s'affider. L'ironie ne se guérit pas. J. Rivière, Alain-Fournier, Correspondance,lettre de J. R. à A.-F., févr. 1907, p. 48.
Rem. Le verbe est péj. comme plusieurs autres mots d'orig. féod. empl. en dehors d'un cont. typiquement hist. (cf. fief, inféoder, etc.).
Prononc. − 1. Forme phon. : [afide]. 2. Dér. et composés : affidation, affidavit, affidé adj. et subst., affident.
Étymol. ET HIST. − 1694, Ac. : Affidé-affider voy. Foy. [seul affidé figure dans l'art. Foy, sans attest.]; 1791, supra; 1907, supra; aucune attest. dans les dict. Formé sur affidé*, considéré à tort comme un part. passé; dés. -er.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.