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AFFÉAGER, verbe trans.
DR. FÉOD. [En parlant d'un seigneur ou d'un vassal] Donner à féage une portion des terres nobles de son fief, soit en la cédant en simple sous-inféodation, soit en l'aliénant pour être tenue en fief ou en roture, à charge, dans les deux cas, d'une certaine redevance versée par l'acquéreur (cf. inféoder).
Rem. Les aut. de Ac. Rem. 1807 donnent les précisions suiv. (pour le cas de sous-inféodation) : afféager ,,c'est amodier sans contrat écrit, sans témoin nécessaire; en un mot, de confiance, de bonne foi, sans la présence d'aucun magistrat, et sans autre intervention admissible, que celle des bonnes mœurs``.
Prononc. − 1. Forme phon. : [afeaʒe], j'afféage [ʒafea:ʒ]. 2. Dér. et composés : afféage (cf. Lar. encyclop.), afféagement.
Étymol. ET HIST. − 1580 dr. féod. « donner en fief » (Coutumes de Bretagne, art. 359 ds Nouv. Coutumier gén., IV, p. 383 : Les Seigneurs qui ont terres de leur domaine propre, non cultivées pourront sans diminuer le fief du Seigneur supérieur, les affeager, et en prendre rente avec retention d'obeissance). Dér. de féage; préf. a-*, dés. -er.
BBG. − Bél. 1957. − Dupin-Lab. 1846. − Mots rares 1965. − Prév. 1755.